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Les Pays-Bas passent à l'orange
L’Australie et les Pays-Bas se sont livrés un combat intense à Sao Paulo. S’ils ont eu le dernier mot (2-3), les Oranje n’ont pas été aidés par leur schéma tactique.
L’Australie et les Pays-Bas ont offert un spectacle grandiose, sans doute l’un des plus beaux depuis le début de ce Mondial. Les Pays-Bas ne s’attendaient sans doute pas à être bousculés ainsi, mais ils se sont mis en difficulté tout seul. Le 3-4-1-2, qui avait si bien fonctionné face à l’Espagne, n’a cette fois pas aidé les Oranje, régulièrement débordés en défense par des Australiens conquérants. Apathiques en début de match, à l’image d’un Welsey hors du coup en première période, les hommes de Louis van Gaal peuvent remercier chaleureusement Robben, auteur de l’ouverture du score sur un contre supersonique (20e).
Organisés en 4-2-3-1, avec seul en pointe, les Australiens ont déstabilisé les Oranje par de longs ballons qui ont pris la première ligne défensive à revers. Sur l’égalisation, splendide, de Tim Cahill, la transversale de Ryan McGowan a dépassé les onze néerlandais présents sur la pelouse (21e). Avec 70% de possession au quart d’heure de jeu, l’Australie a surtout pris le contrôle de la rencontre dès le coup d’envoi.
Ce n’est que lorsque les Néerlandais sont repassés au 4-3-3, avec l'entrée de Memphis Depay à la place de Martins Indi (45e), que les difficultés ont commencées pour les Socceroos. L’égalisation à 2-2 de Van Persie (58e), quatre minutes après le penalty de Jedinak (54e), a été le seul but construit de cette rencontre. Le but décisif de Depay est lui aussi venu d’un exploit individuel. Une frappe de 30 mètres de l’extérieur du droit, qui s’est logée dans le petit filet de Matthew Ryan (68e).
Les joueurs : Cahill artificier, Robben coureur de 100m
Si la défense néerlandaise a vécu une sale après-midi, ce n’est pas le cas d’. L’attaquant du Bayern de Munich a été le phare des Pays-Bas pendant toute la rencontre. Son but à la 20e minute, après un sprint de cinquante mètres, a débloqué un match débuté mollement par les Oranje.
Et que dire de la réponse de Tim Cahill. À 34 ans, l’attaquant australien a montré qu’il était toujours le leader de cette équipe. Soixante-dix secondes après le but de Robben, l’attaquant des New York Red Bulls a propulsé une reprise de volée splendide sous la barre de Cillessen. Un but qui se retrouvera sûrement parmi les plus beaux du Mondial.
Héros du match des Pays-Bas face à l'Espagne, a vécu une bien étrange après-midi face à l'Australie. Buteur pour l'égalisation à 2-2, l'attaquant de est passé à côté de sa première période. Durant les quarante-cinq premières minutes RVP n'a réussi qu'une seule passe et a écopé d'un carton jaune, synonyme de suspension pour le troisième match face au Chili. Lui aussi à la peine, Sneidjer n'a pas pesé sur le match, excepté une frappe au retour des vestiaires (50e).
Le tournant qui n’a pas eu lieu : a manqué le troisième but
On joue la 67e minute. Le score est fixé à 2-2 depuis l’égalisation de Robin Van Persie. Tommy Oar se présente dans la surface néerlandaise et adresse un centre en retrait pour Matthew Leckie. L’attaquant de Francfort a le but vide devant lui mais sa reprise de la poitrine part de biais, et atterrit les bras de Jasper Cillesen. Un raté aux conséquences dramatiques pour l’Australie. Sur la relance du gardien des Oranje, Memphis Depay marquait le but de la victoire pour les Pays-Bas.
La stat : Depay n'a pas perdu de temps
Dans cette rencontre indécise, la lumière est venue d’un jeune joueur de 20 ans. Entré en jeu en fin de première période pour suppléer Bruno Martins Indi, blessé, Memphis Depay a offert, en l’espace de 23 minutes, une passe décisive à Robin Van Persie et le but de la victoire à son équipe.
La décla
Auteur de l'ouverture du score, Robben ne se satisfait pas de la prestation de son équipe.
L’Australie et les Pays-Bas se sont livrés un combat intense à Sao Paulo. S’ils ont eu le dernier mot (2-3), les Oranje n’ont pas été aidés par leur schéma tactique.
L’Australie et les Pays-Bas ont offert un spectacle grandiose, sans doute l’un des plus beaux depuis le début de ce Mondial. Les Pays-Bas ne s’attendaient sans doute pas à être bousculés ainsi, mais ils se sont mis en difficulté tout seul. Le 3-4-1-2, qui avait si bien fonctionné face à l’Espagne, n’a cette fois pas aidé les Oranje, régulièrement débordés en défense par des Australiens conquérants. Apathiques en début de match, à l’image d’un Welsey hors du coup en première période, les hommes de Louis van Gaal peuvent remercier chaleureusement Robben, auteur de l’ouverture du score sur un contre supersonique (20e).
Organisés en 4-2-3-1, avec seul en pointe, les Australiens ont déstabilisé les Oranje par de longs ballons qui ont pris la première ligne défensive à revers. Sur l’égalisation, splendide, de Tim Cahill, la transversale de Ryan McGowan a dépassé les onze néerlandais présents sur la pelouse (21e). Avec 70% de possession au quart d’heure de jeu, l’Australie a surtout pris le contrôle de la rencontre dès le coup d’envoi.
Ce n’est que lorsque les Néerlandais sont repassés au 4-3-3, avec l'entrée de Memphis Depay à la place de Martins Indi (45e), que les difficultés ont commencées pour les Socceroos. L’égalisation à 2-2 de Van Persie (58e), quatre minutes après le penalty de Jedinak (54e), a été le seul but construit de cette rencontre. Le but décisif de Depay est lui aussi venu d’un exploit individuel. Une frappe de 30 mètres de l’extérieur du droit, qui s’est logée dans le petit filet de Matthew Ryan (68e).
Les joueurs : Cahill artificier, Robben coureur de 100m
Si la défense néerlandaise a vécu une sale après-midi, ce n’est pas le cas d’. L’attaquant du Bayern de Munich a été le phare des Pays-Bas pendant toute la rencontre. Son but à la 20e minute, après un sprint de cinquante mètres, a débloqué un match débuté mollement par les Oranje.
Et que dire de la réponse de Tim Cahill. À 34 ans, l’attaquant australien a montré qu’il était toujours le leader de cette équipe. Soixante-dix secondes après le but de Robben, l’attaquant des New York Red Bulls a propulsé une reprise de volée splendide sous la barre de Cillessen. Un but qui se retrouvera sûrement parmi les plus beaux du Mondial.
Héros du match des Pays-Bas face à l'Espagne, a vécu une bien étrange après-midi face à l'Australie. Buteur pour l'égalisation à 2-2, l'attaquant de est passé à côté de sa première période. Durant les quarante-cinq premières minutes RVP n'a réussi qu'une seule passe et a écopé d'un carton jaune, synonyme de suspension pour le troisième match face au Chili. Lui aussi à la peine, Sneidjer n'a pas pesé sur le match, excepté une frappe au retour des vestiaires (50e).
Le tournant qui n’a pas eu lieu : a manqué le troisième but
On joue la 67e minute. Le score est fixé à 2-2 depuis l’égalisation de Robin Van Persie. Tommy Oar se présente dans la surface néerlandaise et adresse un centre en retrait pour Matthew Leckie. L’attaquant de Francfort a le but vide devant lui mais sa reprise de la poitrine part de biais, et atterrit les bras de Jasper Cillesen. Un raté aux conséquences dramatiques pour l’Australie. Sur la relance du gardien des Oranje, Memphis Depay marquait le but de la victoire pour les Pays-Bas.
Dans cette rencontre indécise, la lumière est venue d’un jeune joueur de 20 ans. Entré en jeu en fin de première période pour suppléer Bruno Martins Indi, blessé, Memphis Depay a offert, en l’espace de 23 minutes, une passe décisive à Robin Van Persie et le but de la victoire à son équipe.
La décla
Auteur de l'ouverture du score, Robben ne se satisfait pas de la prestation de son équipe.
" Nous avons fait des erreurs, nous étions sous pression
et nous avons perdu la balle trop facilement.
Juste après notre premier but ils ont égalisé aussitôt et
ça ne devrait pas être arrivé."
et nous avons perdu la balle trop facilement.
Juste après notre premier but ils ont égalisé aussitôt et
ça ne devrait pas être arrivé."
La question : Van Gaal doit-il changer son système de jeu ?
Le sélectionneur des Pays-Bas avait pris la décision de reconduire le 3-4-1-2 qui avait fait des miracles face à l’Espagne. Mais face à l’Australie et son jeu plus direct, les Oranje ont souffert défensivement dans cette organisation. Un choix tactique qui rend aussi l’équipe très dépendante de Wesley Sneidjer, positionné en relais derrière le duo Robben - Van Persie. Mercredi soir, le milieu de terrain de n’y était pas, et cela s’est vu sur l’animation offensive néerlandaise. Un retour au 4-3-3 traditionnel des Oranjes, aperçu face à l'Australie avec l'entrée de Depay, sera peut-être à envisager face au Chili lundi prochain. C'est ce système que Louis van Gaal avait utilisé avec succès lors des qualifications.
Les Pays-Bas avaient terminé premiers de leur groupe avec neuf victoires et un match nul).
Le sélectionneur des Pays-Bas avait pris la décision de reconduire le 3-4-1-2 qui avait fait des miracles face à l’Espagne. Mais face à l’Australie et son jeu plus direct, les Oranje ont souffert défensivement dans cette organisation. Un choix tactique qui rend aussi l’équipe très dépendante de Wesley Sneidjer, positionné en relais derrière le duo Robben - Van Persie. Mercredi soir, le milieu de terrain de n’y était pas, et cela s’est vu sur l’animation offensive néerlandaise. Un retour au 4-3-3 traditionnel des Oranjes, aperçu face à l'Australie avec l'entrée de Depay, sera peut-être à envisager face au Chili lundi prochain. C'est ce système que Louis van Gaal avait utilisé avec succès lors des qualifications.
Les Pays-Bas avaient terminé premiers de leur groupe avec neuf victoires et un match nul).