dynastart
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C’est demain soir que Windows XP recevra les dernières mises à jour publiques pour sa sécurité. Au-delà de ce fameux 8 avril, les failles ne seront plus corrigées. Comme on pouvait s’y attendre cependant, plusieurs gouvernements ont signé de gros contrats pour faire étendre ce support. Un coût souvent élevé qui représente malheureusement un certain manque de prévoyance.
Le prix du retard
Le support technique de Windows XP s’arrêtera demain. Lors des bulletins mensuels du 8 avril, le vieux système se verra appliquer une dernière série de correctifs. Les failles découvertes par la suite ne seront plus corrigées, créant une situation très problématique pour les utilisateurs classiques et les entreprises qui n’auraient pas migré. L’un des plus gros risques est la constitution de botnets, ces réseaux de machines zombies exploitables à distance par des pirates et pouvant être utilisés pour déclencher de vastes attaques distribuées ou générer du spam.
Pour autant, le support technique de Windows XP peut être prolongé via un contrat particulier réclamant une somme allant de 100 à 200 dollars par poste et par an. Ces contrats seront malheureusement vitaux pour de larges structures qui n’ont pas fini - ou parfois pas commencé - leur migration vers un système plus récent. C’est le cas de plusieurs gouvernements, comme on a pu le voir avec les États-Unis.
Le Royaume-Uni et les Pays-Bas payant une année supplémentaire de support
Le Royaume-Uni et les Pays-Bas ont choisi eux aussi la voie du support payant. ComputerWeekly rapporte ainsi que le gouvernement anglais a signé un important contrat de 5,5 millions de livres sterling avec Microsoft, soit environ 6,65 millions d’euros. Il recouvre Windows XP, Office 2003 et Exchange 2003 sur une période d’un an. Cela signifie que durant les douze prochains mois, les trois produits recevront des patchs de sécurité pour l’ensemble des failles importantes et critiques qui seront signalées ou découvertes.
Selon Sarah Hurrell, l’une des responsables du Crown Commercial Service, la négociation a été faite pour la totalité des services administratifs concernés. Habituellement, chacun d’entre eux aurait effectué cette négociation séparément. L’économie réalisée est selon elle conséquente car la facture aurait pu être nettement plus lourde : 20 millions de livres. Cependant, ce tarif négocié s’accompagnait d’une importante condition puisque les services doivent tous avoir un plan solide de migration dans l’année qui vient. Et le plan devra être robuste en effet car selon le cabinet d’analyse EHi, 85 % des 800 000 postes du système national de santé anglais (NHS) étaient toujours sous Windows XP en septembre dernier.
Et si la migration avait commencé plus tôt...
Situation équivalente aux Pays-Bas, où le journal Dutchnews révèle que le gouvernement a signé un contrat de « plusieurs millions d’euros » avec Microsoft pour poursuivre le support de Windows XP. Les informations n’abordent que le cas du système d’exploitation, mais il y a de bonnes chances, vu les 34 000 à 40 000 postes visés, qu’Office et Exchange soient concernés pour leurs moutures 2003. Là encore, un plan de migration est bien en place car la totalité des machines devra passer à un système plus récent d’ici à janvier 2015. Cependant, comme pour le Royaume-Uni, on ne sait pas s’il s’agit de Windows 7 ou Windows 8.
On notera que ce genre d’actualité est amené à se multiplier dans les prochains mois. On peut également se poser la question de la prévoyance car Microsoft indique depuis plus de cinq ans que la date de fin de support de ces produits est fixée au 8 avril. Quel aurait été le coût total de la migration si elle avait commencé plus tôt, sans nécessiter de contrat de support ? La problématique reste complexe car dans certains cas, comme celui du NHS, ladite migration dépend de la certification des logiciels utilisés sur des plateformes plus récentes.
Le prix du retard
Le support technique de Windows XP s’arrêtera demain. Lors des bulletins mensuels du 8 avril, le vieux système se verra appliquer une dernière série de correctifs. Les failles découvertes par la suite ne seront plus corrigées, créant une situation très problématique pour les utilisateurs classiques et les entreprises qui n’auraient pas migré. L’un des plus gros risques est la constitution de botnets, ces réseaux de machines zombies exploitables à distance par des pirates et pouvant être utilisés pour déclencher de vastes attaques distribuées ou générer du spam.
Pour autant, le support technique de Windows XP peut être prolongé via un contrat particulier réclamant une somme allant de 100 à 200 dollars par poste et par an. Ces contrats seront malheureusement vitaux pour de larges structures qui n’ont pas fini - ou parfois pas commencé - leur migration vers un système plus récent. C’est le cas de plusieurs gouvernements, comme on a pu le voir avec les États-Unis.
Le Royaume-Uni et les Pays-Bas payant une année supplémentaire de support
Le Royaume-Uni et les Pays-Bas ont choisi eux aussi la voie du support payant. ComputerWeekly rapporte ainsi que le gouvernement anglais a signé un important contrat de 5,5 millions de livres sterling avec Microsoft, soit environ 6,65 millions d’euros. Il recouvre Windows XP, Office 2003 et Exchange 2003 sur une période d’un an. Cela signifie que durant les douze prochains mois, les trois produits recevront des patchs de sécurité pour l’ensemble des failles importantes et critiques qui seront signalées ou découvertes.
Selon Sarah Hurrell, l’une des responsables du Crown Commercial Service, la négociation a été faite pour la totalité des services administratifs concernés. Habituellement, chacun d’entre eux aurait effectué cette négociation séparément. L’économie réalisée est selon elle conséquente car la facture aurait pu être nettement plus lourde : 20 millions de livres. Cependant, ce tarif négocié s’accompagnait d’une importante condition puisque les services doivent tous avoir un plan solide de migration dans l’année qui vient. Et le plan devra être robuste en effet car selon le cabinet d’analyse EHi, 85 % des 800 000 postes du système national de santé anglais (NHS) étaient toujours sous Windows XP en septembre dernier.
Et si la migration avait commencé plus tôt...
Situation équivalente aux Pays-Bas, où le journal Dutchnews révèle que le gouvernement a signé un contrat de « plusieurs millions d’euros » avec Microsoft pour poursuivre le support de Windows XP. Les informations n’abordent que le cas du système d’exploitation, mais il y a de bonnes chances, vu les 34 000 à 40 000 postes visés, qu’Office et Exchange soient concernés pour leurs moutures 2003. Là encore, un plan de migration est bien en place car la totalité des machines devra passer à un système plus récent d’ici à janvier 2015. Cependant, comme pour le Royaume-Uni, on ne sait pas s’il s’agit de Windows 7 ou Windows 8.
On notera que ce genre d’actualité est amené à se multiplier dans les prochains mois. On peut également se poser la question de la prévoyance car Microsoft indique depuis plus de cinq ans que la date de fin de support de ces produits est fixée au 8 avril. Quel aurait été le coût total de la migration si elle avait commencé plus tôt, sans nécessiter de contrat de support ? La problématique reste complexe car dans certains cas, comme celui du NHS, ladite migration dépend de la certification des logiciels utilisés sur des plateformes plus récentes.