pkoipas
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Tour de France : la carte de l'édition 2017
La 104e édition du Tour de France se déroulera du 1er au 23 juillet 2017. Le départ sera donné en Allemagne à Düsseldorf.
Tour 2017 : Moins de cols et pourtant encore plus difficile
Du 1er au 23 juillet prochain, le 104e Tour de France déroulera son feuilleton. En appui de la carte, survol en 10 questions pour tout connaître des subtilités du tracé.
Quel est l’esprit de ce Tour 2017 ?
«Le dogme, c’est qu’il n’y a pas de dogme», plante Christian Prudhomme, le directeur du Tour de France. Et d’assurer : «Une fois qu’on a dit cela, tout est possible dans les règles qui nous sont imparties et imposées souvent et à partir du moment où on a décidé que le départ serait à Düsseldorf, en Allemagne. Le lieu du grand départ détermine toujours, on sait où on n’ira pas.»
Dans quel sens tournera la Grande Boucle ?
Ni dans le sens des aiguilles d’une montre. Ni dans l’autre. Ou plutôt un peu des deux… La course descendra d’Allemagne, traversera la Belgique et le Luxembourg. Puis se hissera au sommet de la Planche des Belles Filles. Avant d’effectuer une transversale pour aller vivre la première journée de repos, en Dordogne.
Quel dessin pour la carte ?
Ce Tour occulte le Nord et l’Ouest pour offrir un dessin original. Dans la collection des cartes «spéciales», le Tour de France 2002 (départ du Luxembourg, épreuve coupée en deux) avait une partie nord et une partie sud : «Dans ce registre, on a fait pire ou plus fort, c’est selon avec le Tour 2015 (départ d’Utrecht). Ce qui compte, c’est ce que cela peut donner en juillet et ce qui compte aussi c’est d’irriguer notre pays sur 5 ou 6 ans, d’aller à peu près partout, même si on a attendu 110 ans pour aller en Corse. On essaie d’aller tous les 5 ou 6 ans dans chacune des régions de France. C’est plus facile avec 13 régions qu’avec 22», décrit Christian Prudhomme.
Quelle place pour les contre-la-montre ?
Un au départ à Düsseldorf et un à Marseille, la veille de l’arrivée à Paris. Moins de 40 km au total.
L’Allemagne, pourquoi un nouveau départ de l’étranger ?
30 ans après Berlin-Ouest, l’Allemagne sera le cadre du Grand Départ du Tour. Le 22e Grand départ depuis l’étranger depuis Amsterdam, en 1954. Le 6e de ces 10 dernières années. Christian Prudhomme, le directeur du Tour, résume : «L’Allemagne, c’est quelque chose de fort, le premier grand départ depuis 30 ans, depuis le départ derrière le mur de Berlin Ouest, en 1987, avec le Premier ministre de l’époque, Jacques Chirac. L’Allemagne, ce n’est pas rien, c’est un pays qui a une folle passion du cyclisme et du Tour. Il y a eu des années beaucoup plus compliquées, plus rudes. On revient à une relation plus apaisée, pas encore parfaite, pas ce qu’elle était il y a dix ans mais plus ce qu’elle était il y a cinq ans. Avec des champions allemands, dans les sprints et dans les contre-la-montre. J’assume cette augmentation. Mais si on regarde par rapport aux années 70, on a pas beaucoup augmenté. Dans mon enfance, 1973 (Scheveningen, Pays-Bas), c’était à l’étranger, comme 75 (Charleroi, Belgique), 78 (Leiden, Pays-Bas), 80 (Francfort, Allemagne), 82 (Bâle, Suisse). C’est absolument essentiel pour le rayonnement du Tour de France.
Des succès populaires de ces dernières années, s’il y en a un à sortir, c’est le Yorkshire (2014). Et ce qui me frappe dans les candidatures que nous avons, 220-230 et une soixantaine de l’étranger c’est que quasiment toutes les candidatures de l’étranger sont basées sur un projet de vie. Comme à Utrecht (2015) qui s’est battue durant 15 ans et avec 3 maires différents pour avoir le Tour. Outre les Pays-Bas et la Belgique, il y a un autre pays qui est impressionnant, c’est le Danemark. Le Tour est de plus en plus demandé. Il y a une ribambelle de candidatures qui n’existaient pas. Le grand départ de Londres, en 2007, a fait que d’un coup des villes étrangères se sont dit, il nous faut cet événement incroyable, de sport, de lien entre les gens, de centaines, de milliers de personnes, des familles, des femmes et des hommes, des Français et des étrangers. Plus on s’éloigne de Paris et plus on voit ce lien d’amour qui existe avec le Tour.»
Quels sommets seront escaladés ?
La montagne va être étalée sur 2 semaines, un tout petit peu moins que l’année dernière. Il y aura une arrivée au sommet, la première semaine, avec la Planche des Belles Filles, dès le premier mercredi et il y en aura jusqu’au jeudi de la dernière semaine avec l’Izoard. Les 5 massifs montagneux sont au programme. Pour la 1ere fois depuis 25 ans, les 5 massifs montagneux principaux de l’hexagone figurent dans la même édition. Au menu : les Vosges, le Jura, les Pyrénées, le Massif Central et les Alpes. Il y aura moins de cols que ces toutes dernières années (23 classés 2e, 1ere et Hors catégorie, comme en 2011 ; 28 l’an dernier, 25 et 25 les deux années précédentes) mais il y aura des pentes beaucoup plus rudes. «Il y aura les pentes les plus rudes de l’histoire du Tour de France», promet Christian Prudhomme. Mais il y aura moins d’arrivées au sommet que ces dernières années.
«Pour la première fois, on fera une arrivée au col d’Izoard, en passant par le côté historique, la Case déserte. Dans l’histoire du Tour depuis que le Tour ne peut plus aller au Puy de Dôme, il y avait un seul col HC, hors Alpes et Pyrénées. Là, dans la 2e étape du Jura, il y aura 3 cols HC, le col de la Biche (10 km à 9% de moyenne), le Grand Colombier inconnu du Tour jusqu’en 2012, on l’avait fait par une voie magnifique, esthétique ; là, on le fait une fois et demi. Et il y a le Mont du chat (10 km à 10%). On aura ces 3 cols 4600 m de dénivelé sur 1 jour et on est formellement dans le massif du Jura. Le Relais du chat, on pense qu’on est dans Les Alpes mais c’est la toute fin du massif du Jura.» Ensuite, après les Pyrénées et la curiosité Peyragudes-altiport, rendez-vous dans les Alpes, avec le Galibier, de retour sur le parcours, pour la première fois depuis 10 ans. «Il était sur le parcours l’an dernier, pour cause d’éboulement on n’avait pu le faire. Ce sera la première fois depuis 2011, la dernière fois c’était pour deux étapes mythiques le centenaire du franchissement, Andy Schleck qui part façon chevalier des temps passés, Cadel Evans qui prend les choses en main et gagne le Tour et Thomas Voeckler qui sauve son Maillot pour 15 secondes», rappelle Christian Prudhomme.
Pourquoi des difficultés si rapidement plantées ?
«2015 qui était la première depuis 10 ans où on avait 8 jours consécutifs en plaine, ce qui était classique autrefois, il y a eu une succession de chutes, la chute de William Bonnet (lors de la 3e étape qui arrivait au mur de Huy) qui l’a d’abord marqué lui et nous a tous marqués, nous. Avec une étape le Cantal, le Lioran, la Planche des Belles Filles, des écarts qui se créent, il n’y a pas 198 coureurs qui arrivent dans le même temps, il y a une peu moins de nervosité, ils sont un peu entamés physiquement avec les premières ascensions donc on va refaire ça, on ne le fera pas tous les ans, il faut s’adapter à la géographie de la France, il y a d’autres années où on fera 8 ou 10 jours en plaine pour commencer mais il y avait la volonté d’avoir une étape significative dès le premier mercredi et ensuite un gros week-end dans le Jura.»
Une portion de parcours sans spectateurs ?
La force de l’alternance. Il faut des étapes courtes s’il y a des étapes longues. Prudhomme assure : «La différence de distance, il y a eu des débats en interne parfois animés sur la distance des étapes de montagne. En 2011, on a fait L’Alpe d’Huez à 109 km, on a fait des étapes à 120 km. Là, la 1ere étape des Pyrénées fait 214 km et le lendemain 100 km tout rond, dans l’Ariège qui se termine par Péguère. Et on va faire sur Péguère pas un seul spectateur. La montagne rendue aux coureurs. Ce qui est étroit devient large. Il n’y a que quatre mètres mais il y a de la place pour attaquer. C’est rendre la montagne aux champions. Il y a aura 3500 km avec des spectateurs, moins 3 km. Il y a un moment où le mur des spectateurs, la moto télé et la moto photographe, un coureur ne peut pas attaquer. Il faut à certains endroits, qu’on va définir avec Thierry Gouvenou (directeur de course) qu’on prenne des décisions.»
Moins de coureurs par équipe ?
Christian Prudhomme plante : «Aujourd’hui, on en est à 9 mais je rêverais qu’il y en ait moins. Il faut le dire. Je l’ai déjà dit de nombreuses fois mais je suis frappé de voir que beaucoup n’entendent pas. Il faut utiliser la caisse de résonnance de la présentation du Tour. Je rêverais qu’on n’en ait que 7.»
Quel ambassadeur pour remplacer Bernard Hinault ?
Christian Prudhomme résume : «On est en train de mettre des choses en place mais Bernard, champion d’exception, homme d’exception va nous manquer, va me manquer. Il raconte que quand il a été pris par Tapie, c’était pour être metteur au point et accessoirement coureur cycliste, même s’il a encore gagné le Tour. Il a une curiosité phénoménale. Il a toujours des choses pertinentes à dire dans une mercerie, une crêperie… Il a l’instinct, une intelligence animale. C’était un ambassadeur hors pair. A un dîner, les élus, comme ceux qui ont plus de 40 ans et vécu avec Bernard Hinault champion, le voient et il ouvre des portes de manière incroyable. Il fait que des liens se tissent de manière incroyablement simple. On travaille sur un profil pour lui succéder. On va séparer les choses entre le podium et le lien, l’influence avec les élus. Ce ne sera plus le même périmètre.»
La 104e édition du Tour de France se déroulera du 1er au 23 juillet 2017. Le départ sera donné en Allemagne à Düsseldorf.
Tour 2017 : Moins de cols et pourtant encore plus difficile
Quel est l’esprit de ce Tour 2017 ?
«Le dogme, c’est qu’il n’y a pas de dogme», plante Christian Prudhomme, le directeur du Tour de France. Et d’assurer : «Une fois qu’on a dit cela, tout est possible dans les règles qui nous sont imparties et imposées souvent et à partir du moment où on a décidé que le départ serait à Düsseldorf, en Allemagne. Le lieu du grand départ détermine toujours, on sait où on n’ira pas.»
Dans quel sens tournera la Grande Boucle ?
Ni dans le sens des aiguilles d’une montre. Ni dans l’autre. Ou plutôt un peu des deux… La course descendra d’Allemagne, traversera la Belgique et le Luxembourg. Puis se hissera au sommet de la Planche des Belles Filles. Avant d’effectuer une transversale pour aller vivre la première journée de repos, en Dordogne.
Quel dessin pour la carte ?
Ce Tour occulte le Nord et l’Ouest pour offrir un dessin original. Dans la collection des cartes «spéciales», le Tour de France 2002 (départ du Luxembourg, épreuve coupée en deux) avait une partie nord et une partie sud : «Dans ce registre, on a fait pire ou plus fort, c’est selon avec le Tour 2015 (départ d’Utrecht). Ce qui compte, c’est ce que cela peut donner en juillet et ce qui compte aussi c’est d’irriguer notre pays sur 5 ou 6 ans, d’aller à peu près partout, même si on a attendu 110 ans pour aller en Corse. On essaie d’aller tous les 5 ou 6 ans dans chacune des régions de France. C’est plus facile avec 13 régions qu’avec 22», décrit Christian Prudhomme.
Quelle place pour les contre-la-montre ?
Un au départ à Düsseldorf et un à Marseille, la veille de l’arrivée à Paris. Moins de 40 km au total.
L’Allemagne, pourquoi un nouveau départ de l’étranger ?
30 ans après Berlin-Ouest, l’Allemagne sera le cadre du Grand Départ du Tour. Le 22e Grand départ depuis l’étranger depuis Amsterdam, en 1954. Le 6e de ces 10 dernières années. Christian Prudhomme, le directeur du Tour, résume : «L’Allemagne, c’est quelque chose de fort, le premier grand départ depuis 30 ans, depuis le départ derrière le mur de Berlin Ouest, en 1987, avec le Premier ministre de l’époque, Jacques Chirac. L’Allemagne, ce n’est pas rien, c’est un pays qui a une folle passion du cyclisme et du Tour. Il y a eu des années beaucoup plus compliquées, plus rudes. On revient à une relation plus apaisée, pas encore parfaite, pas ce qu’elle était il y a dix ans mais plus ce qu’elle était il y a cinq ans. Avec des champions allemands, dans les sprints et dans les contre-la-montre. J’assume cette augmentation. Mais si on regarde par rapport aux années 70, on a pas beaucoup augmenté. Dans mon enfance, 1973 (Scheveningen, Pays-Bas), c’était à l’étranger, comme 75 (Charleroi, Belgique), 78 (Leiden, Pays-Bas), 80 (Francfort, Allemagne), 82 (Bâle, Suisse). C’est absolument essentiel pour le rayonnement du Tour de France.
Des succès populaires de ces dernières années, s’il y en a un à sortir, c’est le Yorkshire (2014). Et ce qui me frappe dans les candidatures que nous avons, 220-230 et une soixantaine de l’étranger c’est que quasiment toutes les candidatures de l’étranger sont basées sur un projet de vie. Comme à Utrecht (2015) qui s’est battue durant 15 ans et avec 3 maires différents pour avoir le Tour. Outre les Pays-Bas et la Belgique, il y a un autre pays qui est impressionnant, c’est le Danemark. Le Tour est de plus en plus demandé. Il y a une ribambelle de candidatures qui n’existaient pas. Le grand départ de Londres, en 2007, a fait que d’un coup des villes étrangères se sont dit, il nous faut cet événement incroyable, de sport, de lien entre les gens, de centaines, de milliers de personnes, des familles, des femmes et des hommes, des Français et des étrangers. Plus on s’éloigne de Paris et plus on voit ce lien d’amour qui existe avec le Tour.»
Quels sommets seront escaladés ?
La montagne va être étalée sur 2 semaines, un tout petit peu moins que l’année dernière. Il y aura une arrivée au sommet, la première semaine, avec la Planche des Belles Filles, dès le premier mercredi et il y en aura jusqu’au jeudi de la dernière semaine avec l’Izoard. Les 5 massifs montagneux sont au programme. Pour la 1ere fois depuis 25 ans, les 5 massifs montagneux principaux de l’hexagone figurent dans la même édition. Au menu : les Vosges, le Jura, les Pyrénées, le Massif Central et les Alpes. Il y aura moins de cols que ces toutes dernières années (23 classés 2e, 1ere et Hors catégorie, comme en 2011 ; 28 l’an dernier, 25 et 25 les deux années précédentes) mais il y aura des pentes beaucoup plus rudes. «Il y aura les pentes les plus rudes de l’histoire du Tour de France», promet Christian Prudhomme. Mais il y aura moins d’arrivées au sommet que ces dernières années.
«Pour la première fois, on fera une arrivée au col d’Izoard, en passant par le côté historique, la Case déserte. Dans l’histoire du Tour depuis que le Tour ne peut plus aller au Puy de Dôme, il y avait un seul col HC, hors Alpes et Pyrénées. Là, dans la 2e étape du Jura, il y aura 3 cols HC, le col de la Biche (10 km à 9% de moyenne), le Grand Colombier inconnu du Tour jusqu’en 2012, on l’avait fait par une voie magnifique, esthétique ; là, on le fait une fois et demi. Et il y a le Mont du chat (10 km à 10%). On aura ces 3 cols 4600 m de dénivelé sur 1 jour et on est formellement dans le massif du Jura. Le Relais du chat, on pense qu’on est dans Les Alpes mais c’est la toute fin du massif du Jura.» Ensuite, après les Pyrénées et la curiosité Peyragudes-altiport, rendez-vous dans les Alpes, avec le Galibier, de retour sur le parcours, pour la première fois depuis 10 ans. «Il était sur le parcours l’an dernier, pour cause d’éboulement on n’avait pu le faire. Ce sera la première fois depuis 2011, la dernière fois c’était pour deux étapes mythiques le centenaire du franchissement, Andy Schleck qui part façon chevalier des temps passés, Cadel Evans qui prend les choses en main et gagne le Tour et Thomas Voeckler qui sauve son Maillot pour 15 secondes», rappelle Christian Prudhomme.
Pourquoi des difficultés si rapidement plantées ?
«2015 qui était la première depuis 10 ans où on avait 8 jours consécutifs en plaine, ce qui était classique autrefois, il y a eu une succession de chutes, la chute de William Bonnet (lors de la 3e étape qui arrivait au mur de Huy) qui l’a d’abord marqué lui et nous a tous marqués, nous. Avec une étape le Cantal, le Lioran, la Planche des Belles Filles, des écarts qui se créent, il n’y a pas 198 coureurs qui arrivent dans le même temps, il y a une peu moins de nervosité, ils sont un peu entamés physiquement avec les premières ascensions donc on va refaire ça, on ne le fera pas tous les ans, il faut s’adapter à la géographie de la France, il y a d’autres années où on fera 8 ou 10 jours en plaine pour commencer mais il y avait la volonté d’avoir une étape significative dès le premier mercredi et ensuite un gros week-end dans le Jura.»
Une portion de parcours sans spectateurs ?
La force de l’alternance. Il faut des étapes courtes s’il y a des étapes longues. Prudhomme assure : «La différence de distance, il y a eu des débats en interne parfois animés sur la distance des étapes de montagne. En 2011, on a fait L’Alpe d’Huez à 109 km, on a fait des étapes à 120 km. Là, la 1ere étape des Pyrénées fait 214 km et le lendemain 100 km tout rond, dans l’Ariège qui se termine par Péguère. Et on va faire sur Péguère pas un seul spectateur. La montagne rendue aux coureurs. Ce qui est étroit devient large. Il n’y a que quatre mètres mais il y a de la place pour attaquer. C’est rendre la montagne aux champions. Il y a aura 3500 km avec des spectateurs, moins 3 km. Il y a un moment où le mur des spectateurs, la moto télé et la moto photographe, un coureur ne peut pas attaquer. Il faut à certains endroits, qu’on va définir avec Thierry Gouvenou (directeur de course) qu’on prenne des décisions.»
Moins de coureurs par équipe ?
Christian Prudhomme plante : «Aujourd’hui, on en est à 9 mais je rêverais qu’il y en ait moins. Il faut le dire. Je l’ai déjà dit de nombreuses fois mais je suis frappé de voir que beaucoup n’entendent pas. Il faut utiliser la caisse de résonnance de la présentation du Tour. Je rêverais qu’on n’en ait que 7.»
Quel ambassadeur pour remplacer Bernard Hinault ?
Christian Prudhomme résume : «On est en train de mettre des choses en place mais Bernard, champion d’exception, homme d’exception va nous manquer, va me manquer. Il raconte que quand il a été pris par Tapie, c’était pour être metteur au point et accessoirement coureur cycliste, même s’il a encore gagné le Tour. Il a une curiosité phénoménale. Il a toujours des choses pertinentes à dire dans une mercerie, une crêperie… Il a l’instinct, une intelligence animale. C’était un ambassadeur hors pair. A un dîner, les élus, comme ceux qui ont plus de 40 ans et vécu avec Bernard Hinault champion, le voient et il ouvre des portes de manière incroyable. Il fait que des liens se tissent de manière incroyablement simple. On travaille sur un profil pour lui succéder. On va séparer les choses entre le podium et le lien, l’influence avec les élus. Ce ne sera plus le même périmètre.»