dynastart
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Quatre nouveaux satellites de la famille O3b, dont l’ambition est d’offrir un accès internet très haut débit à trois milliards d’habitants de la planète « sous-connectés », vont être lancés jeudi par une fusée Soyouz tirée depuis la Guyane française. Le tir de la mythique fusée russe, dont l’étage supérieur Fregat mettra en orbite les satellites deux par deux, est prévu à 15h55 au Centre spatial guyanais (20h55 heure de Paris). Les satellites pourront alors rejoindre leurs quatre grands frères qui tournent autour de la Terre le long de l’Equateur depuis juin 2013 et qui ont déjà permis à l’opérateur O3b Networks de démarrer ses services aux Iles Cook, un petit archipel du Pacifique, depuis mars dernier. O3b, c’est l’abréviation de « Other 3 billion »: les « trois autres milliards » d’individus habitants des pays du Sud numériquement défavorisés qui, faute de moyens ou d’infrastructures, n’ont pas facilement accès au web comme dans les pays riches.
[video=youtube;ehM7FG1oB9Y]http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=ehM7FG1oB9Y[/video]
L’idée a germé en 2007 dans l’esprit de l’Américain Greg Wyler, fondateur de l’opérateur de satellites O3b Networks. Pionnier des réseaux de téléphonie mobile 3G en Afrique, il se trouvait alors au Rwanda et se heurtait à la médiocrité du réseau de télécommunications local. Greg Wyler imagine une parade toute simple: passer outre les coûteuses infrastructures au sol (fibre optique, câble, etc.) en plaçant en orbite autour de l’Equateur une constellation de petits satellites pour servir de relais spatiaux entre les utilisateurs et la Toile mondiale, à l’aide de seules antennes paraboliques. Des tarifs inférieurs de 30% à 50% Cette orbite équatoriale permet de couvrir une bande de 45 degrés au nord et 45 degrés au sud, autrement dit une zone comprenant la totalité de l’Afrique, presque toute l’Amérique latine, le Moyen-Orient, l’Asie du Sud-Est, l’Australie et l’Océanie, donc de nombreux marchés émergents en manque de connexion internet. Des satellites géostationnaires fournissent déjà ce type de services mais leur coût d’exploitation est généralement élevé, tout comme la facture finale pour l’utilisateur. En outre, comme ils tournent à 36.000 km d’altitude, ces satellites « classiques » ont besoin de davantage de puissance pour émettre, sont plus gros, et les données mettent parfois plus d’une demi-seconde pour effectuer l’aller-retour avec la Terre. Conçus par Thales Alenia Space, les satellites O3b, eux, sont déployés à seulement quelque 8.000 km d’altitude. Plus petits (650 kg chacun contre 4 à 6 tonnes pour un satellite géostationnaire), ils peuvent communiquer avec la Terre quatre fois plus rapidement, moyennant des débits comparables avec la fibre optique, assure l’opérateur. Selon O3B, les tarifs proposés seront « de 30% à 50% inférieurs à celui des fournisseurs satellitaires traditionnels ». Quatre satellites supplémentaires devraient être lancés début 2015 pour compléter la famille. O3b Networks ne communique aucune information financière mais indique avoir levé 1,3 milliard de dollars pour la construction, le lancement de ses douze premiers satellites et la mise en place de son réseau. La société revendique parmi ses actionnaires l’opérateur de satellites SES, le géant de l’internet Google, le leader des opérateurs du câble Liberty Global, la banque HSBC et la Banque de développement d’Afrique du Sud.
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L’idée a germé en 2007 dans l’esprit de l’Américain Greg Wyler, fondateur de l’opérateur de satellites O3b Networks. Pionnier des réseaux de téléphonie mobile 3G en Afrique, il se trouvait alors au Rwanda et se heurtait à la médiocrité du réseau de télécommunications local. Greg Wyler imagine une parade toute simple: passer outre les coûteuses infrastructures au sol (fibre optique, câble, etc.) en plaçant en orbite autour de l’Equateur une constellation de petits satellites pour servir de relais spatiaux entre les utilisateurs et la Toile mondiale, à l’aide de seules antennes paraboliques. Des tarifs inférieurs de 30% à 50% Cette orbite équatoriale permet de couvrir une bande de 45 degrés au nord et 45 degrés au sud, autrement dit une zone comprenant la totalité de l’Afrique, presque toute l’Amérique latine, le Moyen-Orient, l’Asie du Sud-Est, l’Australie et l’Océanie, donc de nombreux marchés émergents en manque de connexion internet. Des satellites géostationnaires fournissent déjà ce type de services mais leur coût d’exploitation est généralement élevé, tout comme la facture finale pour l’utilisateur. En outre, comme ils tournent à 36.000 km d’altitude, ces satellites « classiques » ont besoin de davantage de puissance pour émettre, sont plus gros, et les données mettent parfois plus d’une demi-seconde pour effectuer l’aller-retour avec la Terre. Conçus par Thales Alenia Space, les satellites O3b, eux, sont déployés à seulement quelque 8.000 km d’altitude. Plus petits (650 kg chacun contre 4 à 6 tonnes pour un satellite géostationnaire), ils peuvent communiquer avec la Terre quatre fois plus rapidement, moyennant des débits comparables avec la fibre optique, assure l’opérateur. Selon O3B, les tarifs proposés seront « de 30% à 50% inférieurs à celui des fournisseurs satellitaires traditionnels ». Quatre satellites supplémentaires devraient être lancés début 2015 pour compléter la famille. O3b Networks ne communique aucune information financière mais indique avoir levé 1,3 milliard de dollars pour la construction, le lancement de ses douze premiers satellites et la mise en place de son réseau. La société revendique parmi ses actionnaires l’opérateur de satellites SES, le géant de l’internet Google, le leader des opérateurs du câble Liberty Global, la banque HSBC et la Banque de développement d’Afrique du Sud.